Dolce Vita Californienne

Santa Barbara : la petite Los Angeles

Dolce Vita Californienne

Imaginez Los Angeles, son décor de cinéma naturel, ses belles demeures hispaniques et sa douceur de vie, tous les désagréments d’une grande ville en moins. Cet éden existe. Il s’appelle Santa Barbara.

Comme une impression de déjà vu. Une étendue de sable d’une profondeur insolente. Une enfilade de palmiers. Une promenade peuplée de corps sportifs et bronzés. Un arrière-plan montagneux spectaculaire. Vous l’aurez reconnu. C’est Los Angeles. À 150 km près. Car il s’agit en réalité de Santa Barbara. La ressemblance est frappante. Et elle ne s’arrête pas là. Architecture, atmosphère et cadre naturel font de Santa Barbara une version miniaturisée de Los Angeles. La foule, la circulation et le bling-bling en moins. Finalement, c’est peut-être elle la véritable vedette de la côte ouest.

Comme Los Angeles, elle a la fibre hollywoodienne. Elle est, à elle seule, un décor de cinéma. Pas besoin de projecteurs, la lumière y est tout aussi pure, intense, donnant vie et vibrance à tout ce qu’elle touche : des montagnes en arrière-plan, pour donner du relief et du caractère à l’image. Un bord de mer idyllique pour faire rêver les spectateurs. Et une architecture bâtie sur mesure.

Dolce Vita Californienne

Comme Los Angeles, ses rues exhibent une collection de bâtisses cossues aux façades blanches et aux toits de tuiles. Des constructions ornées d’arches, de fenêtres à croisillons et de détails en fer forgé. Des élégantes qui cachent des jardins, des cours ou des patios arborés, des fontaines et des mosaïques. Des caractéristiques esthétiques que l’on retrouve dans les somptueuses habitations de nombreux quartiers chics de Los Angeles. Et qui semblent tout droit tirées d’un décor de cinéma. Cette identité architecturale qui s’harmonise autour du style renouveau colonial espagnol, Santa Barbara ne le doit pas au hasard.

Après un violent tremblement de terre qui a frappé la ville en 1925, les rues de Santa Barbara ont été largement endommagées. Cette catastrophe s’est révélée l’occasion idéale d’améliorer et d’embellir un centre-ville à l’urbanisme chaotique. Le style renouveau colonial espagnol, en référence à l’époque coloniale hispanique de la deuxième moitié du 18e siècle, fut choisi pour la reconstruction des bâtiments. Alors en vogue dans toute la Californie, le style est né lors de l’exposition Panama–California, organisée à San Diego en 1915 pour célébrer l’ouverture du canal du Panama. Développé par les deux architectes new-yorkais chargés du projet, il séduit la critique, qui lui donna son nom, et fut adopté comme style historique indigène de la Californie. Il conquit dans la foulée les rues de Los Angeles dont la population, en pleine expansion, cherchait à se loger, et séduit notamment les célébrités de l’industrie florissante du cinéma.

De Los Angeles, Santa Barbara n’a pas seulement le décor hollywoodien. Elle partage aussi cette douceur de vie, cette décontraction, cette légèreté typiquement californiennes. Elle incarne peut-être mieux encore ce trait de caractère, le pousse à un degré supérieur, car contrairement à sa célèbre voisine, elle ne connaît ni la pression d’une grande ville ni celle de la réussite qui plane sur les habitants de Los Angeles. Elle peut donc jouir pleinement de son climat et de son cadre bénis des Dieux.

Dolce Vita Californienne

Dolce Vita Californienne

Dolce Vita Californienne

Soit les Santa Barbariens profitent pleinement de la légalisation du cannabis, soit ils sont parfaitement conscients d’avoir gagné à la loterie de la géographie. Cette décontraction communicative, on ne la ressent pas seulement en croisant des joggeurs en bord de mer, des surfeurs sur la plage ou des retraités sur un sentier de randonnée. On la ressent partout dans l’atmosphère, comme si ses habitants étaient en vacances perpétuelles.

Ce bon vivre est présent au cœur même de la ville, jusque dans l’agencement de son centre qui ressemble à une cité provinciale européenne, pensé pour les promenades et les longues soirées en terrasse. On y fréquente une myriade de cafés healthy, dont Los Angeles semble avoir inventé le concept. Mais plutôt que de rentabiliser chaque minute de son temps en ingurgitant sa boisson détox tout en faisant son jogging, promenant son chien et répondant à ses e-mails, on jouit ici d’une autre temporalité. Celle qui permet de vivre pleinement sa dolce vita californienne.

Dolce Vita Californienne

Hôtels

Les hôtels de Santa Barbara sont les premiers à miser sur le décor hollywoodien et la décontraction inée qui caractérisent la ville. Derrière les façades immaculées et les jardins fleuris, les intérieurs boutiques mettent en scène leurs influences hispaniques tout en jouant avec des palettes ensoleillées, des points de vue océaniques et un niveau de confort qui en font, non plus de simples hôtels où passer la nuit, mais de véritables maisons de vacances californiennes. Vous devriez trouver la vôtre parmi nos adresses préférées:

The Waterman

Santa Barbara, Californie

Palihouse Santa Barbara

Santa Barbara, Californie

Kimpton Canary Hotel

Santa Barbara, Californie

The Ritz Carlton Bacara, Santa Barbara

Santa Barbara, Californie

El Encanto, A Belmond Hotel, Santa Barbara

Santa Barbara, Californie